La Collégiale
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La Collégiale

 
La Collégiale Construite à la fin du XIe et au commencement du XIIe siècle par Anseric III au retour de la 2e croisade préchée à Vézelay, l'église de Montréal est, selon Viollet le Duc, " un véritable bijou architectural ".
C'est un beau specimen du roman bourguignon fleuri qui s'apparente avec Paray-le-Monial, Saint-Lazare d'Autun, Saint-Lazare d'Avallon, Vézelay et l'abbatiale de la Pierre-qui-Vire qui en est une reproduction partielle.
Tout est remarquable dans ce monument : dessinant une croix latine, chacun des pignons se termine par une croix, variée de forme et dont le centre est ajouré. Sanctuaire, portail et absides sont ajourés d'une rosace d'un pur style roman.
 
Le Portail et la Rosace La rosace du portail rappellerait, toujours selon Viollet-le-Duc, celle de la façade de Notre-Dame de Paris.
La façade est fort curieuse et très complète. Elle est parée d'une double porte très profonde.
L'encadrement des deux portes est cintré, mais la décoration se compose d'une série d'arcs de cercle qui donnent à la construction une apparence étrange.
Les parties latérales du porche sont ornées de quatre colonnes à chapitaux byzantins, entre lesquelles sont disposés des fleurons d'un dessin élégant.
L'intérieur de l'église est d'un style sévère, mais d'une grande beauté et pureté. Au dessus de la porte d'entrée, une vaste tribune est supportée par de très belles consoles en encorbellement et par une légère colonne de pierre placée au milieu. Une petite porte trilobée s'ouvre sur le bas-côté nord. De belles pierres tombales forment une partie du pavage, alors que deux sarcophages, portant une croix sculptée à plat, rappellent l'époque mérovingienne. La chaire est en bois sculpté, de forme hexagonale et de style gothique.
 
Le Christ en bois Face à la chaire, un christ en bois du XVe siècle est poignant dans son expression.
 
Le lutrin Le lutrin du même style que la chaire est un précieux specimen du mobilier antique. A remarquer également, un triptyque en bois du XVIe siècle représentant au centre, un christ, à gauche, la Vierge tenant l'Enfant Jésus sur un bras, à droite, Saint-Pierre contemplant le ciel.
 
Le plus pur joyau de l'église de Montréal est certainement l'admirable retable d'albâtre orné de sept bas-reliefs (malheureusement incomplet en raison d'un vol en 1971) : quatre représentent la vie de la Vierge, les deux des extrémités deux diacres, celui de gauche Saint-Etienne, celui de droite Saint-Laurent, le bas-relief du milieu représente la messe de Saint-Grégoire-le-Grand. Enfin les stalles d'une facture accusant le style du XVIe siècle.

Au nombre de vingt six, assez bien conservées malgré quelques mutilations regrettables, les stalles représentent des scènes de l'Ancien et surtout du Nouveau Testament ainsi que quelques allégories. Entre autres sujets traités, on admirera particulièrement ceux sculptés aux extrémités des stalles. Ils représentent :

Du côté oriental (à gauche en regardant l'autel) :

Adam et Eve Le 1er, Adam et Eve au Paradis terrestre, scène d'une expression délicieuse ; le 2e, une tentation qui ne serait pas autre, par la qualité des personnages, que la lutte entre le vice et la vertu, ou le triomphe de la vérité sur l'erreur. Le panneau est surmonté d'un lutrin ayant un chantre de chaque côté. L'un d'eux semble occupé à son office, alors que l'autre semble être fort distrait.

Le 3e, la visite de Marie à sa cousine Elisabeth. Sur le fond du panneau se détache un paysage charmant avec ses montagnes, son moulin à vent et son château.
 
Les deux lions Deux lions à la gueule béante et se disputant un os qu'ils tiennent sous leurs griffes couronnent le tableau. ; enfin le 4e, l'annonce de la naissance de Jésus par les anges aux bergers. Deux anges, deux bergers rustiques, des moutons qui paissent et un chien assis décorent le panneau.

Du côté occidental (à droite en regardant l'autel) :

Le Baptême de Jésus-Christ Le 1er, le baptême de Jésus-Christ par Saint-Jean-Baptiste sur les bords du Jourdain.
On regrettera l'amputation des jambes de Jésus et de Saint-Jean, mais on admirera les deux anges tenant au dessus d'eux une draperie.
Le 2e, le petit David terrassant un lion rugissant alors que deux autres gisent à ses pieds ; le 3e, l'atelier de Nazareth où chacun des personnages est traité avec autant de goût que de délicatesse.
 
Les Frères Rigoley Le tableau est couronné d'une scène bien bourguignonne, deux hommes assis (sans doute les deux frères Rigoley, les deux sculpteurs) le coude appuyé sur une table et se versant à boire ; enfin le 4e, la rencontre de Jésus et de la Samaritaine près du puits de Jacob.
 
L'Adoration des Mages Deux autres panneaux retiendront l'attention du visiteur, l'un représentant l'adoration des Rois Mages d'une belle facture, l'autre la présentation de l'Enfant Jésus au temple, et non la Circoncision comme on l'a prétendu à tort.
 
Du cimetière qui entoure l'église et permet de circuler sur la plateforme des anciennes fortifications, le regard peut à son gré suivre le cours tourmenté du Serein et découvrir la riche plaine de l'Auxois qui s'étend à perte de vue et va mourir sur les côteaux lointains qui se confondent avec l'horizon et forment les premiers contreforts du Morvan.
Plus d'infos sur Wikipedia

Source : "Montréal en Basse-Bourgogne" par l'Abbé M. Terre - 1950

Saint-Jean Baptiste
Clerc
Le Chœur de la Collégiale
La cloche
Démon
De superbes tirages noir et blanc (30x40) des photographies de Quentin Guichard
peuvent être commandés sur le site de leur auteur :
http://www.facebook.com/quentin.guichard.50

Montréal se visite à pied. Une aire de stationnement est à la disposition des visiteurs
à l'entrée du village (à droite en venant d'Avallon).
Visites accompagnées de Montréal et/ou des villages du canton sur réservation au : 03 86 49 02 82 ou de préférence
par courriel : si.terreplaine@orange.fr

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Le blason de Montréal

Montréal

Le blason

"D'azur à bande ondée d'or avec deux salamandres de même".


Il s'agit des armes des Anséric, auxquelles on a adjoint les salamandres en l'honneur de François Ier.

La collégiale

Montréal en Bourgogne

L'église de Montréal est, selon Viollet le Duc, " un véritable bijou architectural ".

Le Portail et la Rosace

Montréal en Bourgogne

La rosace du portail rappellerait, toujours selon Viollet-le-Duc, celle de la façade de Notre-Dame de Paris.

Le Christ en bois

Montréal en Bourgogne

Face à la chaire, un christ en bois du XVe siècle est poignant dans son expression.

Le lutrin

Montréal en Bourgogne

Le lutrin du même style que la chaire est un précieux specimen du mobilier antique.

Adam et Eve

Montréal en Bourgogne

La 1ère stalle, Adam et Eve au Paradis terrestre, est une scène d'une expression délicieuse.

Les deux lions

Montréal en Bourgogne

Deux lions à la gueule béante et se disputant un os qu'ils tiennent sous leurs griffes couronnent le tableau.

Le Baptême de Jésus-Christ

Montréal en Bourgogne

Le baptême de Jésus-Christ par Saint-Jean-Baptiste sur les bords du Jourdain. (GNU free documentation licence Dorothea Witter–Rieder)

Les Frères Rigoley

Montréal en Bourgogne

Sans doute, les deux frères Rigoley, (les sculpteurs) le coude appuyé sur une table et se versant à boire. (photographie de Quentin Guchard).

L'Adoration des Mages

Montréal en Bourgogne

L'Adoration des Rois Mages.
(photographie de Quentin Guchard).

Saint-Jean Baptiste

Montréal en Bourgogne

Saint-Jean Baptiste.
(photo de Quentin Guchard).

Clerc

Montréal en Bourgogne

Clerc.
(photographie de Quentin Guchard).

Le Chœur de la Collégiale

Montréal en Bourgogne

Le Chœur de la Collégiale

La cloche

Montréal en Bourgogne

La cloche.
(photographie de Quentin Guchard).

Démon

Montréal en Bourgogne

Démon.
(photographie de Quentin Guchard).